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Pas de censure pour les cambrioleurs du New York Times
Europe/Paris Créée le 29 janvier 2018 à 11h00
Par 111110101011
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Note: Le titre de l'actu est ironique, il ne s'agit pas de cambrioleurs mais de moines copistes...

L'info est relatée ici : https://torrentfreak.com/pirate-bay-fou ... ats-180125

En résumé :

Njalla est un registrar (qui permet l'enregistrement de noms de domaines) fondé par Peter Sünde (ex-Pirate Bay). Ce registrar est présenté comme respectant la vie privée de ses clients.
L'article fait état des réponses envoyées par Njalla, en réponse au New York Times, qui s'affole que des articles payants sont republiés gratuitement sur le site paywallnews.com, client de Njalla.
On retrouve le même genre de jeu auquel se livrait The Pirate Bay lorsqu'il répondait aux ayant-droits.
Le NY Times envoie un courrier avec des «menaces» judiciaires, et Peter Sünde répond que c'est pas bien parce que dans les rapports humains il faut être gentil. Il en profite pour demander poliment à son tour que les auteurs du courrier de menace fournissent les documents prouvant qu'ils sont bien ceux qu'ils prétendent être et qu'ils sont légitimes à écrire au nom du NY Times.
Sünde joue un peu avec eux et conteste la qualification de "vol" (comme s'il s'agissait d'un cambriolage...). Après quelques échanges du style où Njalla fait dans l'excès de rigueur et continue de botter en touche, le NY Times semble finir par lâcher le morceau.
Le NY Times n'a en effet pas les assises légales pour obliger un registrar à dévoiler le nom de ses clients, ou à interrompre le service de l'un de ses clients. Seule l'instance juridique du pays où oeuvre le registrar peut l'éxiger.

D'autres registrars ne se seraient pas embêtés, et auraient livré le nom du client sans sourciller.

Edit: En complément, et pour comparaison, je tombe justement sur les conditions de réservation d'un NDD chez Gandi : https://v4.gandi.net/static/contracts/f ... ge_1.3.pdf
L'article 5 indique que les informations complètes peuvent être communiquées : «à tout tiers qui en formulerait la demande : les tiers doivent en effet être en mesure de Vous contacter et/ou de Vous faire part d'éventuels griefs, ne serait-ce que pour Vous permettre, le cas échéant, de les contester ou de Vous mettre en conformité avec Vos obligations, en respectant le principe du contradictoire ;». Ce en dehors même du cadre de la LCEN. Donc en gros c'est porte ouverte à n'importe qui ....

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